lundi 15 janvier 2007

QUAND TU T'EN VAS


Pour canaliser mon ardeur
Lorsque tu t'en vas avant moi,
Tu me laisses ton débardeur
Puis tu rigoles. C'est bien toi...

Dès que la porte se referme,
Mon nez retrouve ton jardin
Dans cet odorant épiderme
De coton bleu clair anodin.

C'est la première cigarette
Qui me conte encore fleurette
Avant la saveur dérivée

De tabac froid comme la mort
Qui frappe inattentive à tort
Une aventure inachevée.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Great work.