mardi 5 août 2008

LA NUIT


Lorsque je m’écoute, la nuit,

Au silence enfin relié,

Seul à Dieu, je reste humilié

D’avoir avant cédé au bruit ;


Un bruit de bouche un rien stérile

Commandé implicitement

Par la société d’agrément

A la logorrhée infantile.


Je m’en veux d’avoir fuit la gêne

D’un regard parlant, érogène,

Qui se pose là simplement


Comme un papillon sur le cœur

D’une éphémère ouverte fleur

Qui vit pour donner son présent.




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