L’AVEUGLANTE BONTÉ
Le contour dentelé de tes lèvres ouvertes
Sur tes deux coussinets dessine une ombre ovale,
Monogramme in fine, figure ornementale
Coiffant à ton insu tes deux cuisses offertes.
L’aveuglante bonté de cette encre de chine,
Compatissant sourire à demi esquissé
Sur ce marmoréen monticule rasé
Tranche vif. Un frisson me traverse l’échine.
Je suis devant le sceau de l’être hiératique,
Ô femme suffisante, -au diable sémantique! -
Prêt à tout sacrifier.
Où demain n’a plus cours, adieu toute logique.
Par toi je m’en remets au mystère osmotique
Qui peut nous sanctifier.
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